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Léon BOUISSEREN
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Paru le 7 mai 1954 dans  

SOUS LE SIGNE DES GRANDE FETES D’ORAN

La troupe "El Gallo" a fait crouler "de rires" les arènes d’Eckmuhl

- "Allô, allô ! Serrez-vous, tassez-vous ! Que les grandes personnes prennent des enfants sur leurs genoux, sinon tout le monde ne pourra pas entrer ! "

Avant que ne commence cette séance mémorable, offerte aux petits écoliers d’Oran, le haut-parleur prévoyait le pire : les arènes dont nous sommes si fiers – 15.000 places « à bloc » - s’avéraient trop étriquées !

On se serra, on se tassa comme si une main gigantesque avait secouait le vaste entonnoir. Mais tout ne put entrer. Tout c’était, il faut dire, la jeunesse de nos écoles, des maternelles au J’3 à moustache, avec, par dessus le marché, beaucoup d’accompagnateurs, heureux de resquiller un beau spectacle à bon compte !

Le spectacle, il était tout d’abord dans cette masse humaine collée aux parois du cirque, dans ces vêtements bariolés, dans ses petits bras qui s’agitaient au soleil. Et quand le premier clown apparut, l’ambiance s’était faite d’elle-même.

De la joie au délire, il n’y eut qu’un pas, aussi, vite franchit que la porte du toril pour le premier "bicho".

Ce fut alors, sans désemparer, une cascade de sketches désopilants : il semblait que tous les comiques de tous les cvirques du monde, tous les solistes à transformations des plus célèbres music-hall avaient pour une fois convergé vers cette piste, pour le plus grand bonheur de nos milliers de gosses…

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Il y avait de la joie sur les gradins
Je ne risquerai pas à vous décrire un spectacle si étoffé, qui sans vous laisser souffler vous administre à la volée splendeurs sur splendeur, drôleries sur drôleries. Vous avez bien, dans votre entourage, un garçon ou une fillette qui s’y trouvait : demandez-lui de vous conter ce qu’il – ou elle – a vu. Le "coup" du dentiste par exemple, ou celui du bateau muscical qui crachait plus de fumée que la centrale du port, ou la scène désopilanbte du char romain attelé au taureau, ou encore cet étincelant bouquet final des razeteurs de cocardes, si… aériens dans leurs sauts de barricade aux déboulés impétueux d’un animal qui aurait avalé  tous les pantalons du Grand bon marché !

- "Dis maman, pourquoi dans une course de taureaux c’est surtout les hommes qui pédalent ?"

Merci à la troupe "El Gallo", merci aussi au Syndicat d’initiative et au Comité des Fêtes d’avoir tenu parole : d’avoir offert au Oranais un vrai spectacle familial puisqu’il a comblé d’aise et de joie dé bridée la foule immense de nos enfants.

F. E.
elneno©2007 - Tous droits réservés   -  Delphine CALBA - Mis à jour le 11/04/2008